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Métro Boulot Dodo
02:57
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Tous les matins je serre les dents
Aucun matin je n'ai le temps
Le teint blafard je sors du lit
Perdant les espoirs de mes nuits
Tous les matins la rengaine
Les jours se ressemblent et s'enchaînent
Le corps encore endolori
Les cris me ramènent à la vie
Tous les matins la même histoire
Je déambule dans le couloir
Le cerveau éteint et en miettes
Je vais prendre un cachet pour ma tête
Tous les matins le même refrain
Elles sont où mes affaires putain
Un premier pas dans la journée
La porte s'est déjà refermée
Métro boulot manger dodo t'as pas le choix faut garder le tempo
Boulot métro fatigue repos faut entretenir son cardio
Métro boulot manger dodo t'as le rythme gravé dans les os
Tu te pensais libre mais c'est faux
Les minutes glissent sur ta peau
Trouver le rythme du quotidien
Pour arriver tôt le matin
Des pas qui tapent sur le sol
Suivre les heures les ombres folles
Se concentrer pour éviter
Les corps qui frappent tes journées
Semer les secondes perdues
Qu'hélas l'on ne cueille plus
Une ou deux claques trois quatre vents
Pas de fleur et pas de cadran
Le temps s'écoule dans le vide
Sous les néons blancs de l'usine
Pas de place au lacet défait
Pas de place pour t'arrêter
Les âmes lourdes te piétinent
Si dans le pied se plante l'épine
Métro boulot manger dodo t'as pas le choix faut garder le tempo
Boulot métro fatigue repos faut entretenir son cardio
Métro boulot manger dodo t'as le rythme gravé dans les os
Tu te pensais libre mais c'est faux
Les minutes glissent sur ta peau
Métro boulot manger dodo t'as pas le choix faut garder le tempo
Boulot métro fatigue repos faut entretenir son cardio
Métro boulot manger dodo t'as le rythme gravé dans les os
Tu te pensais libre mais c'est faux
Les minutes glissent sur ta
Métro boulot manger dodo t'as pas le choix faut garder le tempo
Boulot métro fatigue repos faut entretenir son cardio
Métro boulot manger dodo t'as le rythme gravé dans les os
Tu te pensais libre mais c'est faux
Les minutes glissent sur ta peau
Les minutes glissent sur ta peau
Les minutes glissent sur ta peau
Les minutes glissent sur ta peau
Les minutes glissent sur ta peau
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2. |
Orage
03:38
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3. |
Grand coeur de pierre
03:18
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4. |
Priceless Princess
02:46
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5. |
Allégorie Bis
03:07
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C'est une femme belle et de riche encolure,
Qui laisse dans son vin traîner sa chevelure.
Les griffes de l'amour, les poisons du tripot,
Tout glisse et tout s'émousse au granit de sa peau.
Elle rit à la mort et nargue la Débauche,
Ces monstres dont la main, qui toujours gratte et fauche,
Dans ses jeux destructeurs a pourtant respecté
De ce corps ferme et droit la rude majesté.
Elle marche en déesse et repose en sultane ;
Elle a dans le plaisir la foi mahométane,
Et dans ses bras ouverts, que remplissent ses seins,
Elle appelle des yeux la race des humains.
Elle marche en déesse et repose en sultane ;
Elle a dans le plaisir la foi mahométane,
Et dans ses bras ouverts, que remplissent ses seins,
Elle appelle des yeux la race des humains.
Elle croit, elle sait, cette vierge inféconde
Et pourtant nécessaire à la marche du monde,
Que la beauté du corps est un sublime don
Qui de toute infamie arrache le pardon.
Elle ignore l'Enfer comme le Purgatoire,
Et quand l'heure viendra d'entrer dans la Nuit noire,
Elle regardera la face de la Mort,
Ainsi qu'un nouveau-né, - sans haine et sans remord.
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